Migraines : comment j'ai réussi à en guérir !
La migraine montre un excès d'énergie dans la tête !
La personne est trop dans sa tête mais elle n'en a pas ou peu conscience sinon elle n'aurait pas de migraine !
La migraine n'est pas un "simple" mal de tête, elle est (très) handicapante.
Pendant 18 ans, j'ai eu des migraines avec nausées, à la fois quotidiennement et ponctuées de violentes crises avec vomissements sur 2-3 jours.
Je m'en suis sortie à force de regarder en moi, dans l'ombre de mon inconscient, les rouages psycho-énergétique qui les déclenchait. Ni la médecine classique, ni celle alternative, ne pouvait m'aider, la Vie m'a donc obligée à me débrouiller par moi-même, je n'avais pas le choix, il fallait que je m'en sorte par le travail sur soi, car les crises étaient tellement violentes qu'elles menaçaient mon cerveau, voire ma vie.
S'engager dans un tel travail intérieur exige d'être accompagné.e (pour ma part, c'est mon ami Bastien qui m'a aidée) et vous devez continuer à voir votre médecin traitant et ne pas arrêter votre traitement si vous en avez un.
De mon expérience d'autoguérison, j'ai dégagé un processus général pour s'en sortir, le voici :
1) La première étape pour s'en sortir est de retrouver l'événement déclencheur des migraines et qui vous a fait monter dans votre tête en excès.
L'événement en question est forcément traumatisant, et c'est pour cela que vous êtes monté dans votre tête : pour vous protéger, la souffrance n'étant pas supportable, en tout cas à ce moment là.
Ne vous forcez pas à trouver l'événement déclencheur, si vous ne le trouvez pas, c'est parce que vous n'êtes pas encore assez fort psychiquement et dans ce cas, il ne faut surtout pas s'entêter à trouver. Regardez plutôt le ou les petits événements déclencheurs d'une migraine dans votre quotidien, il y en a forcément, et un jour vous retrouverez l'événement principal, originel.
C'est le même schéma en arrière-plan qui déclenche les migraines, qu'il s'agisse de l'événement originel ou des petits déclencheurs du quotidien, sauf que pour ces derniers, et c'est cela qui est intéressant, la charge émotionnelle est moins forte, il devient alors plus facile d'observer ses rouages émotionnels, ce qui nous amène à la deuxième étape du processus d'autoguérison.
2) Deuxième étape : réussir à s'observer : prendre du recul pour observer dans quel train émotionnel on se trouve. Le point pivot se trouve dans cette étape. Car, tant qu'on est mélangé à son état émotionnel, on ne le voit pas donc on le subit, ce qui aboutit un jour ou l'autre à une crise de migraine.
En effet, laisser des émotions négatives dans l'ombre de son inconscient n'est pas sans effet sur le corps énergético-physique. Les émotions négatives attaquent notre corps, elles produisent des substances qui nous font du mal, c'est ce que j'ai pu constater par moi-même.
Donc, cette étape consiste à voir ses pensées négatives et les émotions négatives dominantes. Arriver à opérer ce décollement, cette désidentification. Pour ma part, c'est grâce à mon ami Bastien que j'y suis arrivée. Il avait du recul et voyait dans quelles émotions et pensées négatives j'étais, du moins en partie ou il me donnait une orientation générale, mais cela était suffisant pour que je continue le travail par moi-même.
Donc, à cette étape, il faut être accompagné.e par un psy (psychologue, psychothérapeute, ...).
3) Troisième étape : nommer avec précision les pensées et émotions négatives
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oui, je suis en train de ré-écrire cet article, il va être beaucoup plus précis dans les étapes qui mènent à la guérison, merci de revenir plus tard ;)
1) Pour ne plus (ou moins) ressentir la souffrance d'une situation difficile ou d'un événement traumatisant, culpabilisant ou/et profondément décevant (on ne croit pas ce qu'on voit). Il peut s'agir d'un seul gros choc émotionnel, d'une situation quotidienne relationnelle difficile.
Conséquence : la personne n'habite plus le bas de son corps, notamment son ventre (émotions) et monte dans sa tête.
2) Ne pas réussir à resté ancré.e en soi face à l'adversité. Etre trop perméable aux critiques, réactivités d'autrui. Hypersensibilité. Tendance à mettre de côté son ressenti ou son point de vue (trop influençable).
Sur-adaptation au monde dans le but de s'intégrer dans la société au lieu de prendre sa place avec sa différence.
3) "Ne plus savoir où donner de la tête" : ne plus y voir clair, être noyée (dans la confusion), ne plus voir (aucune) d'issu, désespérance , no futur. Aucune direction dans laquelle investir son énergie : on ne parvient plus à être en contact avec son ressenti, son instinct, pour sentir quel chemin ou orientation suivre dans sa vie. Perte d'intégrité et de dignité.
3) Soumission à une autorité extérieure : Dieu, parents, professeurs, obligations matérielles, devoirs moraux (s'oublier, se sacrifier), dogmes,... Culpabilité de ne jamais en faire assez.
4) Trop d'idées, d'inspirations, qui tournent dans la tête, sans les concrétiser.
Le point commun à ces trois causes : on est coupé de soi, de sa sensibilité, de son ressenti, de sa volonté, de son instinct. On n'habite plus le bas de son corps. C'est la tête qui domine, dirige, décide. L'énergie est retenue, bloquée en soi, elle n'a pas (plus) d'issue vers le monde extérieur, ce qui finit par générer une migraine plus ou moins intense, avec nausées (et vomissements).
Comment guérir ?
La première étape est d'oser voir qu'on ne va pas bien.
Oui, quand on est malade, on fait l'autruche, on regarde ailleurs... alors le corps s'exprime pour nous dire "Hé, tu n'es pas bien, alors arrête de fuir, ça ne résout rien, ose voir et ressentir pourquoi tu n'es pas bien".
Oser "ressentir" (c'est le mot) qu'on est pas bien dans un domaine de vie ou dans sa vie en général. On a peur de ressentir, on a peur d'être submergé.e par un trop plein d'émotions négatives. Le défi est d'oser les laisser remonter de l'inconscient, leur permettre de sortir de leur cachette, pas toutes d'un seul coup, non, en douceur, petit à petit, et surtout en apprenant à garder son recul, être observateur, ce qui nous permet, dans un deuxième temps, d'utiliser notre pensée pour trouver le pourquoi de telle émotion ou pensée, négative.
L'un des moyens pour s'exercer à cela est de descendre de sa tête, habiter à nouveau le bas de son corps, notamment son ventre, siège des émotions et du ressenti (*). Oser affronter ses émotions (avec recul) et chercher le pourquoi (ce qui les déclenche).
Arriver à regarder en face et avec du recul la situation, l'événement. Faire "front", oser voir ce qui nous a fait souffrir en gardant son intégrité ; ne pas se laisser submerger ou noyer émotionnellement par la situation ou l'événement. Ne pas se laisser abattre.
Retrouver la confiance en soi ; la migraine est très liée au foie et à la foi en soi, donc à des pensées de doute, de désespérance (on ne voit plus de futur à sa vie) d'abattement (dé-pression, on n'a plus de pression, de but motivant). Toutes ses pensées "noires" nous font du mal psychiquement mais aussi physiquement (elles grignotent notamment notre foie et notre vésicule biliaire). On n'a pas assez conscience mais elles sont bien là, en toile de fond.
L'issue est d'apprendre à s'écouter, se fier à ce qu'on ressent pour notamment retrouver un axe motivant à sa vie.
Mieux se connaître pour se renforcer intérieurement et réussir à prendre sa place avec sa différence (idéal, but de vie, talents, valeurs, ...). Voir ce que l'on veut devenir sans tomber dans l'idéalisation de soi, le perfectionnisme (barre trop haute) ou trop d'exigence envers soi.
Qu'est-ce qui vous parle le plus dans cet article ?
Votre avis m'intéresse.
Voir aussi mon article sur les causes générales des maladies, cliquez ici.
Cécile Levasseur
(*) Je différencie les émotions du ressenti :
- dans le ressenti, il y a une maîtrise de soi, de sa sensibilité.
- dans les émotions, on se laisse emporter, la conscience n'est plus là pour tenir les rênes : les émotions nous mettent "hors de soi".
Exemple, la joie peut être soit une émotion (= exaltation), soit un ressenti (on exprime sa joie tout en restant "en soi", on ne perd pas conscience de soi).