Cécile Levasseur et Bastien Seigneur
Chercheurs et enseignants
sur la connaissance de soi au service du collectif

 
 

C quoi ta vie, elle a du goût ? du sens ? de la Vie ?!

 

Vers une nouvelle fraternité

 

 

 

 

 

Fraternité et conscience de soi

 

Seule une fraternité basée sur la conscience de soi,

de son but de vie,

permet de créer un monde réellement libre et fraternel.

 

Sans cette conscience de soi, c'est le vide intérieur,

générant égoïsme et individualisme :

on n'a pas grand chose à se dire, ni à partager, ni à donner.

On utilise la relation pour se remplir, combler ce vide ;

ou alors, on rejette autrui pour ressentir un semblant d'existence.

 

Cependant, on a tous acquis, à différents degrés, cette conscience de soi

mais si l'humanité actuelle est davantage destructrice que créatrice, 

c'est par manque de conscience.

 

Plus on est conscient de soi, plus on est capable de fraternité,

oui, ça paraît paradoxal ! 

 

Plus on est capable de relation fraternelle avec autrui,

et avec tout ce qui nous environne (animaux, nature, ...).

 

Pourquoi ?

Développer la conscience de soi, c'est découvrir son potentiel créateur.

La relation aux autres, à son environnement, devient créatrice et non destructrice ;

sachant qu'il n'y a pas d'entre deux : soit on est créateur, soit on est destructeur.

 

C'est quoi la conscience de soi ?

 

C'est être conscient de qui l'on est vraiment, en Esprit, au delà de l'apparence physique, des cinq sens, de sa position sociale, de son masque, ... bref de son ego.

La clé de la conscience de soi est d'apprendre à mieux se connaître (but de vie) donc de trouver ce qu'on veut apporter au monde... Pour en savoir plus, je vous renvoie à l'article "Se connaître (but de vie)".

 

Comment aller vers cette conscience de soi : 

 

1- La relation à soi

 

L'écoute de soi

Il s'agit de développer la sensibilité à soi-même : devenir plus sensible à ce qui est bon ou mauvais pour soi dans tous les secteurs de vie, avec comme priorité : l'écoute de l'idéal qui nous enthousiasme le plus (nous verrons dans un futur article comment développer cet idéal).

Pourquoi cette priorité de l'idéal ? Car lorsqu'on trouve et qu'on reste aligné sur l'axe de sa vie (l'idéal qui sous-tend sa vie), tout le reste s'harmonise et trouve sa juste place.

Connaître son idéal (et les activités qui permettent sa concrétisation) permet de communiquer vrai, sans quoi, on n'a pas grand chose à se dire (échanges superficiels) ni à faire ensemble.

La communication vraie est une composante essentielle de la fraternité, sans elle, c'est la porte ouverte à l'hypocrisie, aux non-dits, ... ce qui suppose de communiquer avec soi-même ! 

Plus on devient sensible à soi, plus on devient sensible à l'autre : empathique, disponible, accueillant,... de façon sincère et non superficielle. 

Nous verrons dans un futur article comment aller vers plus de maîtrise de la sensibilité pour ne pas tomber dans l'hypersensibilité.

 

Les outil de l'écoute de soi :

- Développer son ressenti (via la méditation et dans son quotidien) et le nommer avec précision, descendre dans son ventre (lâcher sa tête qui ne sait pas). Pour en savoir plus sur l'écoute de soi et le ressenti, cliquez ici

- L'observation de soi (recul) et la vigilance

Nous parlerons de l'importance de l'observation de soi, indispensable pour avoir du recul vis-à-vis de soi et pouvoir discerner. On voit très souvent mieux les problèmes et solutions pour autrui car on manque de recul vis-à-vis de soi. On est très souvent "noyé", mélangé au problème.

Nous verrons comment développer cette observation de soi, ainsi que la vigilance pour resté fidèle  à soi (à son axe de vie).

 

2 - La relation à l'autre

 

Dépasser le "sentiment" :

Le "sentiment" est différent de "l'amour". 

Le sentiment est un outil de l'Esprit, comme la pensée, et la volonté (capacité à concrétiser, agir). Le sentiment est neutre, c'est un outil qui permet d'entrer en relation avec le monde extérieur. 

Si l'on n'a pas grand chose à donner (par manque de connaissance de soi), la façon d'entrer en relation est égoïste, contraire à la fraternité : plus on est vide intérieurement, plus on cherche à se remplir de l'autre.

Se prendre en charge :

Le défi est de viser l'autonomie à 100 %, tout en sachant demander du soutien si besoin. Car ne compter que sur soi n'est pas mieux, le défi est de trouver un juste équilibre.

Tout déséquilibre lié à la prise en charge de soi-même comme d'autrui est un obstacle à la conscience/connaissance de soi, à la fraternité.

Le miroir relationnel :

L'autre est miroir de ce qu'on porte en soi. Tout ce qui nous touche, fait écho en soi, que ce soit en positif ou en négatif, est une occasion d'apprendre à mieux se connaître (qualités, capacités ou obstacles intérieurs).

 

3 - Alterner relation à soi et relation au monde

 

Se relier au monde, à l'autre, pour adapter ce qu'on à dire, à ce que la personne est capable d'entendre, sans se renier.

Partir de soi et partir du monde ! Oui, c'est un jeu d'équilibriste !

 

Cécile Levasseur
 

"Etre vrai.e avec soi pour être vrai.e avec les autres"

Cécile Levasseur

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