Cécile Levasseur et Bastien Seigneur
Chercheurs et enseignants
sur la connaissance de soi au service du collectif

 
 

C quoi ta vie, elle a du goût ? du sens ? de la Vie ?!

 

La migraine, son message


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La migraine montre un excès d'énergie dans la tête !

La personne est trop dans sa tête mais elle n'en a pas ou peu conscience sinon elle n'aurait pas de migraine !

La migraine n'est pas un "simple" mal de tête, elle est (très) handicapante. 

J'ai longtemps eu des migraines avec nausées, à la fois quotidiennement et ponctuées de violentes crises avec vomissements sur 2-3 jours.

Je m'en suis sortie à force de regarder en moi (dans l'ombre de mon inconscient) ce qui pouvait les déclencher. Ni la médecine classique, ni celle alternative, ne pouvait m'aider, la Vie m'a donc obligée à me débrouiller par moi-même, je n'avais pas le choix, il fallait que je m'en sorte par le travail sur soi, car les crises étaient tellement violentes qu'elles menaçaient mon cerveau, voire ma vie. 

Il faut beaucoup de persévérance dans le travail intérieur pour s'auto-guérir d'une maladie bien ancrée (c'est différent pour un simple mal de gorge ou autre simple maladie) car vous devez réussir à voir le mal racine (blessure de base, croyance que vous n'avez pas telle force ou capacité et la trouver en soi, ...).

S'engager dans un tel travail intérieur exige d'être accompagné.e et vous devez continuer à voir votre médecin traitant et ne pas arrêter votre traitement si vous en avez un.

 

Passons au causes générales de la migraine. 

 

Au lieu d'habiter l'ensemble de son corps, notre conscience monte dans la tête.

Pourquoi ?

 

1) Pour ne plus (ou moins) ressentir la souffrance d'une situation difficile ou d'un événement traumatisant, culpabilisant ou/et profondément décevant (on ne croit pas ce qu'on voit). Il peut s'agir d'un seul gros choc émotionnel, d'une succession d'épreuves ou d'une situation quotidienne difficile.

Conséquence : la personne n'habite plus le bas de son corps, notamment son ventre (émotions) et monte dans sa tête.

2) Ne pas réussir à resté ancré.e en soi face à l'adversité. Etre trop perméable aux critiques, réactivités d'autrui. Hypersensibilité. Tendance à mettre de côté son ressenti ou son point de vue (trop influençable).

Sur-adaptation au monde dans le but de s'intégrer dans la société au lieu de prendre sa place avec sa différence.

3) "Ne plus savoir où donner de la tête" : ne plus y voir clair, être noyée (dans la confusion), ne plus voir (aucune) d'issu, désespérance , no futur. Aucune direction dans laquelle investir son énergie : on ne parvient plus à être en contact avec son ressenti, son instinct, pour sentir quel chemin ou orientation suivre dans sa vie. Perte d'intégrité et de dignité.

3) Soumission à une autorité extérieure : Dieu, parents, professeurs, obligations matérielles, devoirs moraux (s'oublier, se sacrifier), dogmes,... Culpabilité de ne jamais en faire assez. 

4) Se retenir de concrétiser un projet ou changement de vie par peurs (incapacité à les voir en face, en gardant son recul).

 

Le point commun à ces trois causes : on est coupé de soi, de sa sensibilité, de son ressenti, de sa volonté, de son instinct. On n'habite plus le bas de son corps. C'est la tête qui domine, dirige, décide. L'énergie est retenue, bloquée en soi, elle n'a pas (plus) d'issue vers le monde extérieur, ce qui finit par générer une migraine plus ou moins intense, avec nausées (et vomissements). 

 

Comment guérir ?

La première étape est d'oser voir qu'on ne va pas bien.

Oui, quand on est malade, on fait l'autruche, on regarde ailleurs... alors le corps s'exprime pour nous dire "Hé, tu n'es pas bien, alors arrête de fuir, ça ne résout rien, ose voir et ressentir pourquoi tu n'es pas bien".

Oser "ressentir" (c'est le mot) qu'on est pas bien dans un domaine de vie ou dans sa vie en général. On a peur de ressentir, on a peur d'être submergé.e par un trop plein d'émotions négatives. Le défi est d'oser les laisser remonter de l'inconscient, leur permettre de sortir de leur cachette, pas toutes d'un seul coup, non, en douceur, petit à petit, et surtout en apprenant à garder son recul, être observateur, ce qui nous permet, dans un deuxième temps, d'utiliser notre pensée pour trouver le pourquoi de telle émotion ou pensée, négative.

L'un des moyens pour s'exercer à cela est de descendre de sa tête, habiter à nouveau le bas de son corps, notamment son ventre, siège des émotions et du ressenti (*). Oser affronter ses émotions (avec recul) et chercher le pourquoi (ce qui les déclenche).

Arriver à regarder en face et avec du recul la situation, l'événement. Faire "front", oser voir ce qui nous a fait souffrir en gardant son intégrité ; ne pas se laisser submerger ou noyer émotionnellement par la situation ou l'événement. Ne pas se laisser abattre.

Retrouver la confiance en soi ; la migraine est très liée au foie et à la foi en soi, donc à des pensées de doute, de désespérance (on ne voit plus de futur à sa vie) d'abattement (dé-pression, on n'a plus de pression, de but motivant). Toutes ses pensées "noires" nous font du mal psychiquement mais aussi physiquement (elles grignotent notamment notre foie et notre vésicule biliaire). On n'a pas assez conscience mais elles sont bien là, en toile de fond.

L'issue est d'apprendre à s'écouter, se fier à ce qu'on ressent pour notamment retrouver un axe motivant à sa vie.

Mieux se connaître pour se renforcer intérieurement et réussir à prendre sa place avec sa différence (idéal, but de vie, talents, valeurs, ...). Voir ce que l'on veut devenir sans tomber dans l'idéalisation de soi, le perfectionnisme (barre trop haute) ou trop d'exigence envers soi. 

 

Qu'est-ce qui vous parle le plus dans cet article ?

Votre avis m'intéresse.

 

Voir aussi mon article sur les causes générales des maladies, cliquez ici.

 

Cécile Levasseur

 

(*) Je différencie les émotions du ressenti :

- dans le ressenti, il y a une maîtrise de soi, de sa sensibilité.

- dans les émotions, on se laisse emporter, la conscience n'est plus là pour tenir les rênes : les émotions nous mettent "hors de soi".

Exemple, la joie peut être soit une émotion (= exaltation), soit un ressenti (on exprime sa joie tout en restant "en soi", on ne perd pas conscience de soi). 


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